Du THC dans un “sérum de vérité”

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Du THC dans un “sérum de vérité”

Quand le gouvernement américain développait un extrait de cannabis pour les séances d’interrogatoire.

Les infusions, les concoctions, les extractions impliquant des cannabinoïdes ne sont pas nouveaux et ont été utilisés depuis des millénaire. Au fil du temps ces produits ont évolué vers des formes médicinales puissantes, sous formes de tablettes dans les pharmacies Américaines en 1800. Quant à l’extraction à base de solvant, la fabrication apparue en 1940. Des documents déclassifiés de la CIA, impliqueraient des extraits de THC dès 1943, dans le cas des interrogatoires de prisonnier.

Prémisses du MK Ultra Program

Des documents déclassifiés des renseignements lors de la Seconde guerre mondiale, pointent l’OSS (U.S. Office of Strategic Services), d’avoir incorporé dans son “sérum de vérité” du THC dans un programme très controversé utilisant une panoplie de produits biochimiques.

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Le LSD utilisé lors du programme MK Ultra

L’homme responsable de ce programme, George White, utilisé du haschisch, des huiles de cannabis, ainsi que des préparation à base de LSD, pour interroger les prisonniers et les civils. Ces techniques controversée ont été utilisé plus tard par Mr White tout au long des année 40 et 50, sous le programme de la CIA (anciennement OSS) très médiatisé, le “MK Ultra”.

L’acétate de tétrahydrocannabinol

Un rapport de 1945 nous indique qu’une demi-douzaine de différents médicament ont été testé sur des sujets, proclamant que le “cannabis comme drogue de choix”. Des trois formes de cannabis, les chercheurs de l’OSS semble avoir grandement apprécié l’acétate de tétrahydrocannabinol, une forme d’ extrait liquide de la marijuana.

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L’acétate de tétrahydrocannabinol

L’OSS affirme que les sujets étaient plus susceptibles de s’ouvrir lors des interrogatoires quand ils ne savaient pas qu’ils étaient défoncé. Les interrogateurs injectaient des extraits de tabac et de cannabis, sans que les sujets n’en sachent rien, pour but de “manipuler la situation de telle sorte que le sujet ne sache pas qu’il a été drogué ou qu’il se comporte anormalement”.

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OSS 117…

Le prisonnier ressentait un certain confort et pendant ce temps, l’interrogateur faisait en sorte que la situation ne ressemble pas à un “interrogatoire formel”, l’interrogé devait être amené à croire qu’il s’est engagé dans une discussion amicale autour des intérêts communs. Toutefois, le rapport indique que l’acétate de THC n’est pas “drogue de vérité” parfaite :

« Le médicament produit un état psychologique de relaxation, de loquacité et d’irresponsabilité qui pourrait être extrêmement utile pour un interrogateur qualifié. »

Selon le programme, l’interrogateur doit être “familiariser avec les propriétés du médicament”, et beaucoup d’agent de l’ancienne CIA (OSS) ont été payé pour se défoncer, littéralement sur les propres stocks d’approvisionnement de l’Etat…

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