Test salivaire et permis de conduire

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Test salivaire et permis de conduire

Entre conduite et test salivaire, la loi française reste sévère

En France, pays prohibitionniste par excellence, les automobilistes peuvent passer un test salivaire lors d’un simple contrôle. Le but étant de détecter le cannabis parmi d’autres substances.

Le test salivaire de dépistage du cannabis en France

Le test de dépistage est obligatoire lors d’un accident de voiture mortel. Il est optionnel en revanche si l’accident n’a entraîné que des dégâts matériels, une infraction au code de la route ou que l’agent soupçonne une consommation (par exemple s’il sent une odeur s’échapper du véhicule).

Cependant, lors d’un contrôle de routine, un test pourra également se faire.

La police ou la gendarmerie pourra rechercher quatre familles de substances: cannabis, cocaïne (incluant le crack), opiacée et amphétaminiques. On constate ainsi que la loi française englobe dans un même ensemble et sans distinction tous les produits qu’elle classe comme “drogue”.

Un test salivaire pourra être pratiqué directement au moment du contrôle. En revanche si un test urinaire du dépistage du cannabis se fait, un lieu spécial ainsi que la présence d’un médecin est obligatoire.

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Le résultat arrive en quelques minutes. En cas de contestation de la part du conducteur, un test sanguin pourra être pratiqué.

Dans le cas d’amphétamine et de certains opioïdes fournit dans le cadre d’un traitement médical, un résultat positif pourra apparaître. L’automobiliste devra fournir toutes les pièces justificatives.

Cependant dans le cadre du cannabis médical, si l’on suit un traitement à l’étranger et que l’on subit un test en France, la situation peut être plus complexe. Et pour cause, les molécules issues du cannabis ont une durée de persistance dans le corps qui dépasse celui des effets.

Des tests salivaires indiquant une consommation passée mais pas d’altération du comportement présent

Concrètement, cela signifie que l’on peut encore avoir des molécules de THC dans le corps, sans les effets psycho-actifs.

En effet, contrairement à l’alcool, un test de dépistage ne permet pas d’indiquer si le conducteur est sobre ou pas. Cela provient de la manière dont le THC se métabolise dans le corps humain. De plus, le composant que les tests de dépistages tentent de repérer, est un dérivé du THC qui s’appelle THC-COO-glucuronide. Cette molécule n’étant pas psycho-active, la régulation en matière de conduite sera difficile a adaptée.

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