Cannabis monoïque et cannabis dioïque

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Cannabis monoïque et cannabis dioïque

Un élément central dans la culture du cannabis est de comprendre la différence entre une souche monoïque et dioïque

Les “oiseaux et des abeilles” s’accompagne dans l’imaginaire aux “fleurs et des arbres”, et c’est compréhensible… En effet, les plantes se reproduisent effectivement. Mais contrairement à la plupart des mammifères, il n’y a pas toujours un mâle et une femelle. Cependant, parfois certaines espèces de plantes ont ce que les botanistes appellent une fleur «parfaite». Cela signifie que les deux éléments mâles et femelles sont logés dans la même structure florale. Ainsi une autre fleur sur la même plante, ou une fleur sur une autre plante n’est pas nécessaire. C’est ce qui différencie une plante monoïque et une plante dioïque… La distinction entre le cannabis monoïque et le cannabis dioïque est donc essentiel. Elle permet d’éviter de nombreux désagréments et mauvaises surprises lorsqu’un débutant souhaite se mettre à l’auto-culture.

La plante dioïque, ou dans sa version “naturelle”

Les plantes dioïques sont celles qui ont des plantes mâles et femelles distinctes. Chacune avec une fleur mâle ou femelle respective. Ce mot a des origines grecques, cela signifie “deux maisons” en relation avec le fait que la fleur mâle est sur la plante mâle. Et la fleur femelle réside sur une fleur femelle distinctement.

Les asperges et les épinards sont deux exemples de cultures vivrières dioïques. À moins que le but soit de leur permettre de fleurir pour récolter des graines, que la plante soit mâle ou femelle est relativement sans importance. Bien que les plantes asperges mâles ont tendance à donner plus que les plantes femelles.

Le cannabis dioïque

Comme toutes les plantes, le cannabis a pour objectif de se reproduire. Dans le monde végétal, il existe plusieurs manières de procéder. La première manière dont la nature procède, et qui concerne le cannabis, est la reproduction sexuée. Dans ce cas, une graine est produite à partir du mélange de deux ADN issus des organes mâles et femelles des plantes.

Le cannabis n’échappe donc pas à cette règle. Dans ce cas, une plante dioïque possédera sur elle les deux organes. C’est ainsi que se présente la plante de cannabis dans son état naturel. Pour le cultivateur, ce type de souche pose un problème en termes de rendement. Seuls les fleurs femelles, sont intéressantes pour le consommateur. En effet, elles sont porteuses d’un maximum de trichomes. Ainsi tout espace occupé par les organes mâles sont autant de femelles qui ne poussent pas…

La plante monoïque, mieux adaptée pour la production

Le terme “monoïque” est emprunté au grec et signifie “une maison”. C’est-à-dire que les plantes monoïques ont à la fois des fleurs mâles et femelles sur la même plante, mais pas la même fleur !

Les deux types de fleurs sont distincts sur une plante monoïque. On appelle les plantes monoïques des hermaphrodites. Car elles ont à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles. Ceci n’est cependant exact que si les deux sont sur la même fleur. Une classification en tant que «bisexuelle» est plus précise lorsque la plante produit des fleurs mâles et femelles séparément.

De nombreuses cultures vivrières communes sont monoïques. Exemple, le gland qui apparaît au sommet d’une tige de maïs est la fleur mâle, qui produit du pollen qui tombe ensuite. Ou plus probablement il sera soufflé par le vent vers une tige voisine, sur des fleurs femelles réceptives qui, une fois pollinisées, se transforment en épis de maïs.

Les cucurbitacées sont également monoïques. Ceux-ci comprennent des cultures telles que les concombres, les courges et les citrouilles. Contrairement au maïs cependant, les fleurs sont beaucoup plus semblables en apparence. Et la différence entre les fleurs mâles et femelles n’est généralement déterminée que par la présence ou l’absence au centre de la fleur d’une étamine (fleur mâle) ou d’un pistil (fleur femelle).

Les jardiniers inconscients de cette différence peuvent être déçus quand ils voient que toutes leurs fleurs ne développent pas de fruits. Bien sûr, seule la fleur femelle produira des fruits. C’est aussi pourquoi certaines personnes qui mangent des fleurs de cucurbitacées doivent faire la différence afin de ne retirer que les fleurs mâles.

Le cannabis monoïque

Une deuxième méthode est donc la reproduction asexuée. Elle peut se faire avec un bulbe, ou un rhizome ou un stolon. Et plus rarement via une graine spécifique à ce type de reproduction. Afin de décrire ce type de développement, il suffit d’imaginer une forme végétale de clonage. La plante issue de cette méthode est la copie exacte de son parent.

L’objectif des producteurs est de mettre en place une souche permettant de ne développer que des fleurs femelles. Le cannabis peut également se présenter avec des plantes sur lesquelles ne poussent quasiment qu’un type de fleur. Ainsi certaines pousses ne verront se développer majoritairement des fleurs mâles, et d’autres que des fleurs femelles.

Des souches telles que le Cannabis Sativa L sont constituées de 90 à 95% de fleurs femelles. Le cannabis dotée de fleurs femelles constitue l’objet de toutes les attentions de la part des cultivateurs.

Le cannabis monoïque ou dioïque ?

En conclusion, le cannabis a sa propre spécificité. Car le cannabis peut être monoïque ou dioïque. Le cannabis est devenu une culture agricole importante et commercialement viable. Il devient de plus en plus un produit légitime de jour en jour. Savoir qu’il y a des fleurs mâles et femelles est donc important pour la culture du cannabis.

Les plantes monoïques, sont souvent appelées hermaphrodites. Bien qu’elles ne soient pas toujours classées correctement… Mais on cultive surtout des plantes femelles pour obtenir un meilleur rendement.

On utilise les plantes mâles généralement pour créer de nouvelles souches. Les plantes mâles, ainsi que la marijuana à pollinisation croisée avec des graines, sont généralement vendus comme des produits de qualité inférieure. Le cannabis recherché est presque toujours celui qui provient de plantes purement femelles. Celles qui ne sont pas exposées à des plantes mâles… Si on cultive du cannabis uniquement à partir de clones, les plantes mâles ne sont pas nécessaires.

Fait intéressant, dans la culture du chanvre pour la fibre, les plantes mâles sont généralement plus recherchés. Car ils produisent des fibres plus douces que les plants de chanvre femelle. Ce qui les rend plus demandées pour la production textile.

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