Les planteurs de la Réunion en faveur du Zamal à usage thérapeutique

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Les planteurs de la Réunion en faveur du Zamal à usage thérapeutique

Suite à la décision de l’ANSM, les planteurs et les éleveurs de l’île de la Réunion souhaitent cultiver du Zamal à usage thérapeutique.

De multiples crises touchent l’île de la Réunion, notamment dans le domaine de la canne à sucre. Mais suite à la décision de
l’Agence française de sécurité du médicament (l’ANSM), les planteurs pensent se lancer dans la production du zamal à usage thérapeutique.

Le Zamal thérapeutique plébiscité par les planteurs de l’île de la Réunion

ECH22149111_1 Les planteurs de la Réunion en faveur du Zamal à usage thérapeutique

Officiellement, la production du Zamal est interdite sur l’île de la Réunion. Toutefois ce cannabis atypique pourrait venir en aide dans l’économie de l’île. Actuellement le secteur de la plantation de la canne à sucre est gravement touché. Mais, suite à la décision de l’ANSM, favorable au cannabis thérapeutique en France, les producteurs se sont fait entendre.

Jean-Bernard Maratchia, est le responsable de la Confédération générale des planteurs et éleveurs de la Réunion (CGPER), dans une interview télévisée il propose que les producteurs se recyclent dans la culture du cannabis thérapeutique.

“Si vraiment c’est à usage thérapeutique et que l’Etat est derrière, je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas. Mais si ce n’est pas contrôlé et que la plantation n’est pas sécurisée pour qu’il n’y ait pas de vol et que les gens i vien servent à zot, moin mi feré pas !”

L’île de la Réunion possède tous les atouts nécessaires pour la culture du cannabis thérapeutique, le zamal médical a un bel avenir. Et, officieusement, l’herbe de la Réunion soigne déjà de nombreuses personnes.

“Nos climats sont plus favorables à la production en plein champ, en plein soleil et toute l’année de cette production. C’est une filière de diversification parmi tant d’autres.” Frédéric Vienne, président de la FDSEA

Les planteurs réunionnais sont favorables à la culture du Zamal thérapeutique. Toutefois ils insistent sur une légalisation très encadrée.

“C’est du zamal, il faut un cadrage bien spécifique, ça ne pourra pas se faire de n’importe quelle manière.” Nous rapporte Jean-Michel Moutama, vice président de la CGPER

Mais la concrétisation d’un tel projet ne pourrait pas survenir avant une décision définitive du gouvernement français, et pas avant au moins 2020 selon les experts…

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